Vous avez sans doute lu les bandes dessines de Jean Christophe Serme dans Parapente Mag, et c’est aussi un parapentiste passionné…

Vous avez sans doute lu le Kratair club, les bandes dessines de Jean Christophe Serme dans Parapente Mag, et c’est aussi un parapentiste passionné… décris-toi en quelques mots.

48 ans, adolescence et école de dessin autour de Lyon. Ecole d’animation des Gobelins à Paris, puis Animateur 3D dans le développement de jeux vidéo durant de nombreuses années.
Aujourd’hui Motion designer, Animateur 3D et illustrateur.
Marié depuis 2002 avec Sandrine et papa de Mathis 15 ans.

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Jean christophe Serme créateur de la Bande déssinée kratair club

Raconte-nous l’histoire de ta passion pour le dessin et le parapente…

Fibre Sportive du côté de mon père, prof d’EPS et rugbyman, fibre artistique par ma mère, ça fait un mélange de sportif rêveur. Ma passion du dessin, se déclenche de manière spontanée au collège.

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Pourquoi des bandes dessinées ?

J’aime raconter des histoires avec l’aide de mes crayons.
Je dessinais énormément durant mes cours au lycée, surtout dans mes cahiers d’italien !
Les histoires sur le parapente sont venues naturellement en duo avec Xavier Bestel, et son humour incisif.
En 2003, Xavier Bestel m’a présenté Xavier Murillo, on a tout de suite accroché pour écrire ensemble les premières planches BD.
Une grande partie des scénarios du Kratair Club ont été écrits avec Pierre Ruinet, mais aussi avec pleins de collègues, fan de BD et amis parapentiste comme Pascal Chatanay avec qui on passe régulièrement de bonnes soirées à échanger nos anecdotes !
Partager la création d’une histoire avec deux ou trois amis, me plait beaucoup, car cette émulation permet de faire jaillir des idées originales et d’aider à murir de bons dialogues.

Il est relativement facile de jeter rapidement des idées …mais il y a pas mal de travail pour que le déroulement reste compréhensible et efficace en une seule planche.
On ne se rend pas toujours compte de ce long travail préparatif pour aboutir à la création d’une bonne BD.

Ta rencontre avec le Parapente ?

J’ai volé pour la première fois en 1989, un dimanche, dans une carrière interdite au public. Ce fut le début de la perfusion. Ensuite, beaucoup d’heures de jeu au sol avec de vieilles voiles, dans le massif du Pilat, et d’innombrables sorties week-end parapente avec toute la famille Bestel.
Les copains se mettent à voler avec nous, on dirait presque un club quand on arrive sur un déco ! Je propose le nom improvisé de « Parateam Club »…et c’est le début de l’histoire.
Le Parateam est devenu aujourd’hui un grand club de fanas de glisse, constitué d’une bonne partie des “blues” de Saint Hilaire. Il porte de beaux projets, comme l’Handicarcup mais aussi comme le regretté Wagas Festival et la Coupe Icare Blanche.

Tes plus beaux vols, et plus beaux sites

Ouaaah …pas facile. De superbes souvenir de vols en Argentine avec Sandrine et toute la bande du petit village d’El Bolson.
Millau, pour cette belle vue sur le Causse quand on prend 800 mètres de gaz, et l’ambiance des moniteurs super sympa !
Le site de la dune du Pyla est exceptionnel, mais très différent des sites habituels, c’est un autre monde, j’adore !

Le parapente aujourd’hui ?

Je vole relax, sur sites, sans me mettre la pression.
Je suis plutôt du genre contemplatif.
J’adore jouer avec ma voile au sol. Dès qu’il y a un peu de vent de face…j’en profite pour la garder au-dessus de moi, en statique, sans décoller et jouer avec les basses vitesses.
Le décollage, ce bref moment où l’on quitte le sol pour rejoindre le monde des oiseaux est pour moi un grand plaisir et aussi d’une grande importance.
Retarder le moment du décollage me permet de prendre le temps de contrôler la voile …et commencer à sentir les conditions aérologiques du jour.
Retarder ce départ dans les airs, sans précipitation, permet d’augmenter grandement la sécurité et aussi le plaisir de la glisse…

 

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